Nos “Up”
- Le service dans les bars ou restaurants, toujours poli et parfois même en français (au moins quelques mots)
- Les Navigli pour l’Aperitivo en mode Happy Hour
- La richesse du patrimoine historique et culturel de la ville
- Côme, pour vivre un dimanche “à la milanaise” au bord du lac
Nos “Down”
- Le service dans les bars ou restaurants, où il arrive toujours un moment où vous devenez invisibles
- La signalétique à Milan, quasi inexistante
- Le wifi, qu’on n’a trouvé presque nulle part
- La Cène, qu’il faut absolument réserver 3 mois à l’avance. Raté pour les fans de dernière minute !
Nos bonnes adresses
- Le Ristorente Giacomo Arengario pour sa vue imprenable sur le Duomo
- Le Banco le long des Navigli pour son Aperitivo à 6 €
- Le Bar Magenta au Corso Magenta pour sa terrasse et ses paninis
- La Gelateria Tradizionale LatteNeve à Navigli pour ses très bonnes glaces aux parfums originaux
- Le tour en bateau sur le Lac de Côme à 5 € seulement, départ de la Piazza Cavour pour voir Côme autrement
Quelques infos sur Milan
Milan, c’est une agglomération de plus de 3 millions d’habitants qui est le centre économique et siège de la Bourse italienne. Mais c’est aussi une ville hautement culturelle avec bien entendu la présence des plus célèbres maisons de couture (Prada, Armani…) mais aussi la mondialement célèbre Scala ! Milan a aussi accueilli l’Exposition Universelle en 2015, symbole du renouveau de la ville et de son appétit pour toutes les formes d’arts. Jusqu’en septembre 2016, vous pouvez d’ailleurs y admirer la Triennale du Design.
Le centre ville historique n’est pas très grand, il se visite donc très facilement à pied. Pour ceux qui ne sont pas fans de la marche en ville, Milan possède 4 lignes de métro qui desservent les différents points d’intérêt et passent toutes par le centre. Sur chaque ligne, il y a un métro toutes les 5 minutes environs (7 ou 8 minutes en fin de soirée).
Il y a également un large réseau de bus et de tramways, donc vraiment pas de soucis pour vous déplacer. Même chose pour aller voir les lacs italiens, de nombreux transports en commun peuvent vous y emmener en à peine une heure.
Nos conseils pratiques:
- Levez-vous tôt
Indispensable si vous voulez profiter des principaux lieux touristiques sans vous retrouver submergés par une nuée de touristes ou pour éviter les (très) longues files d’attente.
Pourtant, nous, on aime bien la grasse matinée. Surtout en vacances. Mais là, aussi bien pour le Duomo que pour Côme, on n’a vraiment pas regretté de se lever au petit matin.
D’ailleurs en parlant du Duomo, mesdames, pensez à amener votre petite laine et de quoi couvrir vos genoux (!), car sinon on ne vous laisse pas entrer. Idem pour certaines églises. En hiver, c’est pas trop un problème, mais en pleine été, quand il fait 30 degrés, on a un peu tendance à oublier ce détail. Mais rassurez vous, les marchands ambulants y pensent pour vous , moyennant 3 euros pour un châle 😉
Revenons à nos moutons. Concernant Côme, il faut savoir qu’en été, la ville est souvent prise d’assaut par les Milanais et les cars de touristes. Donc pour avoir un peu de calme, mieux vaut prendre un train tôt le matin. Nous, on est parti vers 8h30 de Milan. Grâce à cela, on a pu emprunter le funiculaire sans attente, ce qui n’était pas le cas pour les visiteurs vers midi : la file d’attente s’étirait hors de la gare jusque sur le trottoir.
En revanche, on a quand même dû slalomer entre les groupes sur la promenade le long du lac, et on a carrément renoncé à faire la queue pour le ferry qui dessert les autres villes au bord du lac. A la place, on a pris un petit bateau sans arrêt et avec commentaires en italien (pas tout compris), mais qui permet tout de même pour 5 € de s’offrir un tour de 30 minutes sur le lac.
- Pensez à bien préparer votre visite
Certaines choses à Milan ne s’improvise pas et nécessite une certaine anticipation. On l’a découvert à nos dépens en réservant notre weekend à la dernière minute à la faveur d’une promotion.
Si vous voulez avoir la chance d’admirer la célèbre Cène de Leonard de Vinci, il faut compter trois mois de réservation sur internet. Sinon, certains organismes le proposent parfois sur des délais plus court, mais il faut être prêt à y mettre le prix. Mais dans tous les cas, quinze jours avant, c’est presque à coup sûr trop tard 🙁 Une dernière solution consiste à aller sur place pour voir s’il n’y a pas quelques places qui se seraient libérées à la dernière minute. Nous, on a tenté, mais on avait de vérifier un petit détail: les jours d’ouverture. Pour info, le lundi, c’est mort !
Voir un spectacle à la Scala est aussi une chose qui s’anticipe. La salle étant réputée, Milanais comme touristes aiment la fréquenter, et les représentations affichent souvent complet plusieurs semaines à l’avance. Et petit détail pratique, si comme nous vous allez à Milan entre le 14 juillet et 29 août, il n’y a tout simplement pas de spectacles, c’est la période de relâche estivale. Si vous voulez tout de même apercevoir la célèbre salle de représentation, il reste tout de même une solution: la visite guidée organisée par le musée du Teatro de la Scala, moyennant 7 euros. Nous, on n’a pas testé car on a préféré privilégier les activités en extérieures pour profiter du beau temps, mais ça doit valoir la peine. Là aussi, attention aux jours d’ouverture: les dimanches et lundis, il n’y pas de visites.
- Savoir parfois s’armer de patience au restaurant
Je ne sais pas si c’est nous qui n’avons pas eu de chance ou bien si c’est le mode de service à l’italienne, mais à chaque restaurant ou bar où nous sommes allés, il y a toujours un moment où les serveurs nous ont oubliés ! A moins que nous ne soyons passés subitement dans des continuums espace-temps différents, mais le fait est que chaque fois on a attendu au moins 20 bonnes minutes sans que personne ne vienne nous voir (alors-même qu’il n’y avait pas grand monde).
Il y a le bar où le serveur n’est jamais venu prendre notre commande (à Brunate); celui où on nous a proposé de prendre un dessert (ce que nous avons accepté) et où la carte n’est jamais venue (dans le quartier de Brera); près du Duomo, où le service était pourtant haut de gamme, même souci, le chef de salle, remarquant sans doute notre désarroi (on avait terminé la bouteille de Rosé local), a fini par venir nous expliquer les desserts du jour au bout de vingt minutes d’attente. Dans d’autres endroits, c’est l’addition qui s’est fait attendre. Bref, en Italie, si vous êtes un peu pressés pour manger, pensez plutôt à prendre un panini ou une pizza à emporter !
Petit détail au niveau des restos: beaucoup facturent des frais de couverts de deux ou trois euros, ne soyez pas surpris, c’est un peu la “coutume” en Italie (j’ai eu affaire à la même chose aussi bien à Venise que dans les petits villages de Toscane).
- N’oubliez pas de prendre un bon plan …
… et n’hésitez pas à demander quand vous êtes un peu perdus : il n’y a quasiment aucun panneau à Milan pour vous signaler la présence de lieux remarquables. On a ainsi failli passer devant la Scala sans même s’en apercevoir. Bon, il faut dire qu’à ce moment-là, on avait plutôt faim, et que notre préoccupation première était plutôt de trouver un resto. Mais bon, heureusement que la statue de Leonard de Vinci nous a mis la puce à l’oreille. Idem pour la Basilica di San Ambrogio, on a fait le tour plusieurs fois avant d’en trouver l’entrée, et on l’a même d’abord confondue avec l’université. Après c’est peut-être nous qui ne sommes pas doués, mais par précaution, prenez tout de même une bonne carte avec vous si vous voulez être sûr de trouver rapidement ce que vous cherchez.
La Stazione Centrale de Milan n’est pas en reste dans le thème de l’orientation. On vous l’a dit, la gare est magnifique, mais elle est surtout immense. Un peu comme en France, trois types de trains arrivent dans cette gare : banlieue, TER et Grandes Lignes. Et comme chez nous, chacun son type de distributeur automatique. Qui ne sont pas forcément tous à côté les uns des autres, sinon ce n’est pas drôle !
Pour aller à Côme, le “jeu” est ainsi de savoir si c’est de l’urbain, interurbain ou grandes lignes, et de “tester” la destination sur différentes machines (on n’a pas trouvé) et guichets. Bref, un petit casse-tête ! Fort heureusement, il y a toujours des carabinieri qui sont prêts à vous renseigner. Ils ne faut vraiment pas hésiter à demander pour s’orienter, cela vous fera gagner un temps précieux. Nous, on avait pourtant pris de la marge pour notre départ, mais avec ce petit jeu de pistes combiné à l’attente aux différents guichets, on a failli louper notre train !
D’ailleurs puisqu’on parle de Côme, sachez qu’il existe différents trains pour vous y amener, dont les prix varient de 9,60 l’aller-retour à 27 euros par personne ! Donc si vous voulez faire des économies, prenez plutôt le train qui part de la gare de Milan Cadorna: le trajet dure un peu plus longtemps (1h, contre 35 min pour celui qui part de Milano Centrale), mais le tarif est trois fois moins cher et ça vous amène directement au bord du lac ou presque. Et dans les deux cas, c’est sans changement.
- Attention aux cartes Visa, il peut y avoir des surprises
Par deux fois, nous avons voulu régler avec notre CB Visa nos billets de trains et de métro aux distributeurs automatiques. Les deux fois la CB a été refusée. Le plus étrange, c’est que nous avons pu payer ces mêmes billets au guichet avec la même CB. Allez comprendre !
Pas de panique pour autant, les distributeurs acceptent pièces et billets. Et la Visa passe très bien aux restaurants.
Vous voilà parés pour votre périple milanais ! C’est à vous de jouer et à votre retour, n’hésitez pas à nous faire part de vos découvertes.
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