Le 18 ème arrondissement, c’est Montmartre, les Abbesses, le Sacré Coeur. Oui, mais pas que…
Le 18 ème, c’est notre maison. Et nous, on aime dénicher le coin sympa et surtout tester les nouveaux restos … Bref, trouver le truc qui n’est pas dans les guides ou nous assurer que le lieu à la mode vaut vraiment le détour.
Comme ce qui est vrai aujourd’hui ne l’est pas forcément demain, nous mettrons à jour régulièrement cette page…
Et si vous connaissez le coin, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire avec vos bons plans.
Vous êtes prêts ? C’est parti pour un petit tour culinaire du 18e.
Ken Kawasaki – 15 Rue Caulincourt
En passant rue Caulincourt, on découvre un restaurant à la devanture on ne peut plus sobre. A travers les vitres, on devine une cuisine et un comptoir faisant office de tables. Un nouveau Japonais ?
Evidemment, rien de mieux pour attirer notre attention. Qu’est ce qui se cache à l’intérieur ? Une rapide recherche Internet nous apprend que le restaurant est nommé tout simplement du nom de son chef : Ken Kawasaki.
A l’extérieur, la carte est affichée. C’est très simple : un menu diner à 70 € et ses deux déclinaisons pour le déjeuner à 30 et 45 €. Et vu la carte, ce ne sera pas sushis ou ramen au programme.
Ni une ni deux, on décide de tester le truc un midi.
Accueil très pro, sobre et très poli par le chef lui-même. Une fois installé, on s’aperçoit que le comptoir ne dispose que de 14 couverts et qu’un seul service est prévu.
On choisit le menu “dégustation” avec mise en bouche, entrée froide et chaude, poisson, viande, fromage (en supplément) dessert et mignardises à 45 €.
Les plats sont tous préparés et dressés devant nous. C’est une véritable symphonie qui se déroule sous nos yeux par deux cuisiniers qui récitent leur savoir-faire. Et c’est tout simplement un régal pour nos papilles.
En une heure et demi, tout est réglé : aucune fausse note, aucune attente trop longue entre les plats, les boissons et le pain sont servis très rapidement, les assiettes sont présentées et expliquées … vraiment rien à redire. Ah si, c’est super bon !!!
Avant de partir, nous discutons avec le maître de salle, le seul “français” de l’équipe. Il connait parfaitement le Japon (il s’adresse d’ailleurs en japonais aux cuisiniers et au chef) et s’est avéré un excellent conseil pour notre apéritif whisky et saké. Il nous explique que la carte est unique et change chaque mois, tant pour renouveler le menu que pour coller à l’approvisionnement de saison.
L’addition : 128 € pour deux déjeuners “dégustation”, 1 supplément fromage (10 €), 1 whisky et 1 saké à 12 € chacun et l’eau minérale.
Bref, vous l’avez compris, on a adoré Ken Kawasaki. Alors oui c’est pas donné mais franchement, on s’est tapé la cloche !
Les apôtres de Pigalle – 2 rue Germain Pilon
Tiens, et si on se trouvait un petit resto dans le coin.
Hop, recherche Internet : “Où manger dans le 18 ème ” (l’Internet, il sait tout !). “Oh t’as vu, ce resto il est classé n°2 à Paris. Sur plus de 13000 ! Critiques dithyrambiques, ambiance recommandée… Bref, voila comment on débarque au restaurant “Les apôtres de Pigalle”.
On vous prévient tout de suite, il vaut mieux réserver car ce n’est pas très grand même s’il y a une seconde salle au sous sol. Il y a aussi 2 services, un premier à partir de 18h30, un second à 21h. Vous devez donc choisir entre un after-work ou un diner un peu plus tard. Pour nous ce sera after-work.
Et coup de bol : une résa a été annulée, on nous trouve une table. En passant l’accueil est très sympa, on a l’impression d’être des habitués ou des copains du patron.
Petit shot du planteur en accueil, histoire de se mettre dans l’ambiance.
La carte se compose de tapas à partager (ou pas). Ça va de l’houmous à la betterave au magret de canard en passant par un guacamole maison et ses nachos ou encore le ceviche maison. Tout est préparé à la commande. On vous conseille 4 ou 5 tapas pour 2 à partager. De toutes façons, l’équipe vous explique chaque plat dans la bonne humeur. Le service est à la hauteur de l’accueil
On a choisi la buratina, son pesto et son confit de figues, le magret de canard, le tarama à la truffe et le ceviche de saumon.
Le service est assez rapide (une dizaine de minutes), les tapas arrivent les uns après les autres. En 5 minutes, la table est remplie. On n’a pas fait beaucoup de photos, car on a tout chiqué rapidement. Ce qui est plutôt bon signe 🙂
Côté boisson, rien de bien spécial, c’est peut être là que le bas blesse. On aurait aimé des cocktails “maison” à la hauteur des plats. On aura le choix entre les alcools ou cocktails classiques (caïpirinha, white russian…) des vins (rouge, blanc et rosé), de la bière ou des softs. On reste un peu sur notre soif ! Même si la “bière des Apôtres” se laisse tout de même boire 😉
En dessert, 2 choix. On a testé et largement approuvé le tiramisu au nutella.
L’addition : 62 € pour 4 tapas, 3 bières et 1 dessert. C’est pas donné, mais la qualité des tapas de l’accueil et du service méritent une très bonne note.
Alors un “oui” pour Les apôtres de Pigalle.
Sacré Fleur – 50 rue de Clignancourt
En nous promenant rue de Clignancourt, Delphine reconnait une devanture : “Je suis déjà venue manger ici il y a quelques années, mais ça s’appelait Marguerite. Ça va te plaire, c’est un restau de viande !”
Et voilà comment se passe la sélection de notre prochaine sortie culinaire.
En salle, la déco est sobre : table et chaise en bois dans un style un peu rustique, mur en briques apparentes avec des photos… de vaches. Finalement, Marguerite n’est peut-être pas très loin.
Sur la table dressée, le couteau est un couteau à viande. Avant d’avoir la carte, on ressent l’influence carnivore.
L’arrivée de la carte confirme tout ça : un peu de poisson et du canard pour assurer de la varieté, mais pour le reste, c’est du boeuf !
On hésite un peu, mais on se lance dans un défi (et une vraie envie) qui laisse présager un après-midi… digestion : ce sera la côte de boeuf à partager !
Après une quinzaine de minutes d’attente, la “bête” arrive sur sa plaque chauffante. Très bonne idée, la viande reste chaude le temps du repas.
Et pour accompagner le tout, du vin bien entendu. Mais juste un verre (chacun évidemment) !
Alors ça, on l’avait presque oublié. La garniture … enfin les frites. Quitte à faire un repas léger … Cuite à la poêle dans de la graisse d’oie. Bon, pas de soucis, on leur fera leur fête aussi 🙂
Au final, il ne restera rien de la côte ni des frites.
Après un tel repas, la proposition de dessert de notre serveur est poliment refusée. On s’arrête là en se promettant que le soir, ce sera soupe … ou pas.
Pour environ 60€ la côte de boeuf et les deux verres de vin, Chez Sacré Fleur, les viendars en auront pour leur argent.
Alix et Mika – 37 rue Lamarck
Tiens un restaurant qu’on n’avait jamais vu à l’angle de la rue Lamarck et de l’Abbé Patureau. Alix et Mika, French Cut Lover ? Qu’est ce qu’il y a de bons à la carte ?
Tartare, Tartare et Tartare. Ça tombe bien, nous, un bon tartare-frites, on ne résiste pas.
Première impression, la salle est toute petite, une dizaine de tables ce qui rend le lieu très convivial. La déco est moderne et sobre. Et l’accueil est très chaleureux, ce qui ne gâche rien au plaisir.
La carte arrive et confirmation, il n’y a que des tartares et un plat du jour : un pavé de saumon, vendredi oblige. Pour les tartares, c’est au choix : truite, thon, saint-jacques, boeuf ou veau, coupé et préparé selon 7 styles prédéfinis tous plus tentant les uns que les autres. Et en accompagnement, pour ceux ou celles qui en ont marre des frites, légumes, salade ou umami sont disponibles.
Finalement, on s’aperçoit que les compositions sont bien plus variées que ce que laissait penser le concept du restaurant et qu’il y a véritablement du choix pour tous les goûts.
Les plats arrivent. Comme vous l’avez compris, nous c’est tartares-frites, avec un burrata en supplément pour Madame ! Et on se régale. Les tartares sont coupés au couteau et non hachés ce qui donne une texture très agréable en bouche. Les préparations sont parfaitement réalisées. Les frites maison cuites à la graisse d’oie accompagnent parfaitement le plat.
Les desserts sont également faits maison. Pour nous, ce sera Panna Cotta.
A 16€ le tartare-frites préparé à la demande, ce sera dommage de se priver.
D’ailleurs on a tellement apprécié qu’on a profité de la livraison à domicile pour se faire quelques jours plus tard un plateau télé made by Alix et Mika !
L’Arcane – 39 rue Lamarck
En sortant de chez Alix et Mika, on s’aperçoit qu’ils ont un voisin dénommé l’Arcane. La carte n’est composé que de menus dont les plats ne sont pas annoncés. Suffisamment intriguant pour qu’on veuille tester le concept.
Quelques jours plus tard, nous voilà attablé pour un diner à l’Arcane après un accueil courtois et efficace. L’ambiance est y tamisée et cosy. Un calme qu’on apprécie après une journée de boulot.
La carte nous est présentée et comme prévu, aucun plat n’est inscrit. 3 menus sont disponibles en 3, 4 ou 5 services. Après explication, il s’agit d’un menu “entrée, plat, dessert”, ou “2 entrées, plat, dessert” ou “3 entrées, plats, dessert”. Il n’y a pas de plats définis car le chef compose en fonction de ses envies et des produits de saisons.
Par précaution, l’équipe nous demande nos allergies ou s’il y a des aliments qu’on n’aime pas. Pas d’allergie pour nous et on mange de tout. On se décide pour le menu en 4 services avec 2 entrées.
Le premier plat arrive rapidement : Viennoise de Saumon gravelax rafraichi à l’oseille. Au visuel, ça donne vraiment envie. Au gout ? C’est très bon. Le saumon, et l’oseille, c’est vraiment magique.
Les plats s’enchaînent sans temps mort, le service est vraiment efficace. On a particulièrement apprécié les tandoris de homard, ravioli de corail et beurre de courge et la soupe d’agrumes givrée et pain perdu. Et mention spéciale pour le beurre de courge et la mousse de béarnaise qui sont tout simplement divin.
Le tout pour 69 € par personne hors boisson. Encore une fois, une très bonne adresse du 18 ème. Bravo l’Arcane !
Nomos – 15 rue André del Sarte (Fermé Définitivement)
Quand un brillant candidat de l’émission Top Chef cuisine à 10 minutes de la maison, on n’a qu’une seule envie : profiter de l’aubaine.
Nous débarquons donc au Nomos, au pied de la Butte, où officie Guillaume Sanchez. Pour ceux qui ont regardé l’émission 2017, c’est le candidat “gothique”. Pour les autres, c’est un jeune chef de 25 ans qui faisait partie des gagnants potentiels.
Bref, nous, on est là avant tout pour ce qu’il y a dans l’assiette.
Nous y sommes allés pour le déjeuner du samedi.
Nous découvrons une petite salle d’une dizaine de tables et une cuisine ouverte où le chef et ses cuisiniers officient.
Là encore, c’est un service comme on les aime : pas le choix du menu ni des plats, ce sera la surprise. Au programme, entrée-plat-dessert. Est-ce qu’on est allergique à quoi que ce soit? Non. Est-ce qu’on n’aime pas quelque chose ? Non, on aime tout !
Pour les vins, tous sont proposés à la bouteille, ou au verre. C’est une bonne initiative.
Notre menu du jour sera :
- Oeuf parfait, curry, risotto d’épeautre :
- Haddock, celeri et passion :
- Mémoire herbacé (dessert qui reprend en différentes textures les herbes utilisées dans les plats précédents) :
Tout était très bon ! Même le céleri que Delphine n’apprécie pas spécialement est très bien passé avec son accompagnement de fruits de la passion. Mention spéciale à la mémoire herbacée, légère et particulièrement goûteuse !
Seul petit bémol: au vu des prestations de Guillaume Sanchez dans l’émission, on s’attendait à un peu plus de “folie” dans les plats. Pour ça, il faudra revenir un soir pour le menu “initiation”. Le rendez-vous est pris .!
C’est un quartier que j’ai envie de découvrir ! Je retiens vos adresses!
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